Pendant que le sujet de la vape fait couler beaucoup d’encres et de salives, Élisabeth Borne utilise sa cigarette en pleine séance. La Première ministre française a été filmée en train de vapoter lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Cela a suscité de nombreuses réactions au point où certaines personnes se demandent si elle est au-dessus des lois.
Présentation du contexte et des faits
En plein Hémicycle, Élisabeth Borne fume sa cigarette électronique durant la séance de questions au gouvernement. Les caméras sont passées sur la Première ministre qui vapotait lors de la prise de parole du garde des Sceaux. S’il faut le rappeler, cette figure du gouvernement français n’en est pas à son premier acte de vapotage. En effet, pendant qu’elle était encore ministre du Travail, elle avait fait le même geste au Sénat.
Élisabeth Borne est donc une habituée même si cette fois-ci, cela se produit à un moment particulier. Les faits se déroulent dans un contexte où les interdictions et la vape sont au cœur des sujets à l’ordre du jour au sein du Parlement.
Les réactions et les risques encourus
L’opposition et la catégorie anti-vape ont bien évidemment sauté sur l’occasion pour réaffirmer leur engagement contre cette pratique. Certaines réactions ont fait mention d’une attitude dédaigneuse et d’autres évoquent un manque de respect envers le Parlement. Sur les réseaux sociaux, des députés ont sous-entendu que ce comportement témoigne d’une irresponsabilité et qu’elle se croirait au-dessus des lois. Malgré la vague de réactions que cet acte a déclenchées, il faut dire que la principale intéressée ne s’est pas prononcée. Élisabeth Borne n’a pas répondu aux divers commentaires, mais il semble évident qu’elle semble décomplexée par rapport à son usage de l’e-cigarette.
En ce qui concerne les risques encourus, il faut dire que la Première ministre française peut écoper d’une amende financière. Cette dernière va de 35 euros à 150 euros parce que les textes en vigueur ont prévu les endroits où il ne faut pas le faire. En effet, la loi interdit de fumer (ou de vapoter) dans les lieux collectifs de travail. L’Assemblée nationale et le Sénat sont des institutions concernées, car elles sont ouvertes au public et rassemblent de nombreuses personnes. Les élus qui s’adonnent à cette pratique encourent une amende forfaitaire d’environ 68 euros et sont sous la menace d’une contravention de troisième classe.
Les leçons à tirer du geste d’Élisabeth Borne
Le geste de la Première ministre française n’est pas à défendre, surtout en cette période où la vape n’est pas encore acceptée par tous. Le vapotage n’est pas autorisé dans les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif. La loi est pourtant claire et nul n’est censé ignorer la loi ni être au-dessus de la loi. Si les figures qui sont supposées promouvoir celles-ci se mettent à les violer, cela pose un réel problème.
Toutefois, sans vouloir défendre Élisabeth Borne, il serait judicieux d’analyser la situation sous un autre angle. Si la Première ministre du gouvernement aime tant la vape, vu qu’elle n’en est pas à sa première tentative, elle pourrait la démontrer autrement. Une déclaration allant dans ce sens serait la bienvenue pour témoigner son soutien à cette pratique. Elle pourrait militer en faveur des voies et moyens pour autoriser l’utilisation de cet outil dans certains endroits.
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